Mais attention, cette solution a aussi ses inconvénients. Une structure de piscine en bois demande de la rigueur, du suivi, et une certaine tolérance aux imprévus…
Un traitement indispensable
Le bois utilisé pour une structure de piscine doit être traité autoclave, c’est-à-dire imprégné sous pression de produits de protection. C’est essentiel pour lutter contre l’humidité, les champignons ou les insectes xylophages. Sans cela, la structure peut vite se dégrader. Des risques de déformation et de pourriture Même bien traité, le bois reste un matériau vivant. En contact régulier avec l’eau ou dans un climat humide, il peut se gondoler, se fendre ou pourrir avec le temps et moins bien résister aux intempéries. Autour d’une piscine, ces risques sont évidemment multipliés.
Pose sur dalle béton obligatoire
Pour éviter tout mouvement ou tassement, le bois nécessite une base parfaitement stable. Cela signifie généralement la pose d’une dalle béton, ce qui ajoute un coût et un délai supplémentaire à votre projet.
Des bandes de protection à prévoir
Pour prolonger la durée de vie des lambourdes, il faut également ajouter des bandes de protection par-dessus. C’est un achat en plus, et une étape de pose à ne pas négliger.
Durabilité limitée
En général, une structure bois est garantie environ 10 ans, parfois moins si l’entretien est négligé. Ce qui en fait une solution moins pérenne que le composite, surtout dans un environnement aussi exigeant que le bord d’une piscine.
À noter : pour les structures de piscine en bois, il est crucial de respecter les entraxes (espacement entre les lambourdes et entre les plots). Une mauvaise pose, et votre terrasse peut vite bouger ou fléchir.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre article de blog sur les avantages et les inconvénients du bois exotique.